Augmentez vos revenus: Sources multiples!

Mai 21, 2008

Après avoir observé comment gérer vos dettes et diminuer vos dépenses, il est intéressant de regarder de quelle façon il est possible d’augmenter vos revenus.

Pour ma part, je crois que l’entreprenariat est une avenue idéale pour tenter d’augmenter vos revenus. Je ne parle pas de se lancer dans une histoire de vente à pallier multiples, mais plutôt de rentabiliser vos passe-temps et même vos passions.

Vous aimez voyager? pourquoi ne pas organiser des voyages dans un pays que vous connaissez bien, en vous associant à une agence de voyage? Vous aimez le plein-air: organisez des week-end de randonnée en montagne. Vous aimez le cinéma? organisez un club d’échange de films ou ouvrez une boutique de vente de DVD, neufs ou usagés. La lecture vous passionne? ayez un magasin de livres en ligne. Vous écrivez: tentez de publier votre ouvrage par des e-Books ou par un éditeur. Vous aimez le shopping et avez bon goût? Devenez conseillère en mode et accompagnez vos clients dans leurs riades de shopping. Vous aimez cuisiner: une popote roulante, un petit resto ou une salle champêtre pourraient vous intéresser. Vous avez de l’espace à la maison? Louez une chambre à de jeunes touristes ou offrez la en B&B. Vous pouvez partir ces entreprises de zéro ou acheter un fonds de commerce.

Ce sont tous des moyens d’augmenter vos revenus tout en vous amusant. Rome ne s’est pas construit en un jour, et votre entreprise non plus, mais sachez que toutes dépenses raisonnables encourues dans le but d’en tirer un revenu d’entreprise est déductible d’impôt. Je ne suis pas en train de vous encourager à invsenter de fausses dépenses d’entreprises, mais plutôt de vous encourager à profiter des avantages qu’offre notre gouvernement aux entrepreneurs propriétaires de PME qui risquent de créer éventuellement de l’emploi et de faire rouler l’économie. Cela doit se faire de façon responsable, en consultant des professionnels (comptables, et autres).

Transformer ses hobbies en activités lucratives est idéal et vous permettra peut-être un jour de vivre de vos passions.

Bon entreprenariat!


Suite: Le coffre à outil du débiteur: 12 tactiques à utiliser lors de votre rémission (2 de 2)

Mai 13, 2008

Dans l’ordre d’idées des articles précédents, je vais vous traduire ici un article paru cette semaine sur le site The Simple Dollar qui s’intitulait: The Debtor’s Toolkit: Twelve Effective Tactics to Use When Tackling Debt, par Trent Hamm. Mes commentaires seront entre parenthèses, en italiques.

« 7. N’accumulez plus de dettes: Établissez d’abord un fond d’urgence

Maintenant que vous avez établi un plan de remboursement, tout est en ordre et vous êtes sur votre air d’allée, il est tentant de tomber à l’extrême pour détruire le plus rapidement possible toutes ces dettes. Mais que ferez vous s’il arrive un imprévu? Vous perdez votre emploi? Votre voiture doit être réparée?

Si vous désirez réellement vous débarasser de vos dettes, vous devez vous protéger contre ces imprévus, au moins un peu. Le meilleur moyen est d’établir un fond d’urgence – Une somme d’argent accumulé dans un compte d’épargne facilement accessible afin de vous aider à passer à travers des étapes difficiles (vous pourriez aussi conserver une carte de crédit à cet effet, si vous choississez cette option, mais seulement si vous vous engagez à la rembourser en premier s’il vous arrive un imprévu). Je recommande d’accumuler au moins un mois de dépenses de roulement avant de vous lancer corps et âme dans le remboursement de dettes. Cet argent peut être utilisé pour réparer votre voiture, payer des comptes plus important (électricité l’hiver, compte d’assurance, etc.). Cela vous évitera de replonger dans les dettes s’il survient un imprévu. Il est souhaitable de conserver davantage dans ce compte. Lorsque votre situation sera contrôlée, vous pourrez mettre l’emphase sur l’augmentation de cette somme.

Faites vos paiements minimums sur vos dettes et accumulez votre fond d’urgence. J’utiliser IngDirect à cette fin. C’est mon compte de banque principal, mais ils me permettent de définir plusieurs comptes d’épargne en quelques clics. Nommez en un « fond d’urgence ». (INGDIRECT ne peut pas encore être utilisé comme compte de banque principal au Canada ou au Québec puisqu’il n’est pas possible de payer des comptes à l’aide de leur portail en ligne).

8. Automatisez vos paiements minimums

L’un des outils les plus puissants pour s’attaquer aux dettes est le paiement de comptes sur internet. La plupart des banques offrent ce merveilleux service, ce qui réduit considérablement le temps que vous passez à payer vos comptes. Il offre aussi d’autres avantages. C’est bien connu, les outils qu’ING Direct propose pour payer des comptes (non offert au Canada) font partie intégrante de mon coffre à outils.

L’un des grands avantages de ce service est celui de pouvoir programmer à l’avance tous les paiements. Cela vous permet d’éviter tout retard sur vos paiements dans le futur. Il vous suffit de programmer un certain montant qui sera versé à chaque mois, à l’avance de la date d’échéance du compte. Pour les comptes qui sont inconstants, il sera utile de fixer un montant légèrement supérieur que le paiement minimum, ou de simplement rajuster le montant.

Ainsi, à chaque mois, vous savez que vos paiements minimums sont couvers. Le but ensuite est de verser un gros montant supplémentaire sur la carte ou la dette sur laquelle vous avez prévu vous concentrer dans votre plan de remboursement (nous avons déjà discuté d’un montant équivalent à 10% de vos revenus mensuels, ou plus ou moins, selon la disponibilité). Les prochaines tactiques vous permettront de réaliser ces paiements supplémentaires.

9. Coupez dans le gras!

Observez les dépenses que vous effectuez chaque mois et évaluez les endroits où vous pouvez couper sans trop de difficultés. Vous pouvez observer vos comptes mensuels pour vous inspirer (vous pouvez couper des services en entier, comme netflix, ou seulement certaines parties de vos services, comme la messagerie texte illimitée) mais aussi, vos habitudes journalières telles que vos cafés spécialisés. Dès que vous pouvez réduire ou éliminer le coût de l’une ou plusieurs de ces habitudes, vous allez de mieux en mieux.

Vous pouvez même commencer par vos coûts d’électricité. L’installation d’un thermostat programmable ou d’ampoules fluocompactes ou LED peuvent facilement réduire vos coûts énergitiques. Choisir une voiture économique en carburant aidera aussi à réduire vos coûts énergitiques.

La clé est la suivante: ne dépensez pas ailleurs tout ce que vous économisez. Redirigez ces épargnes vers le remboursement de vos dettes, de votre paiement supplémentaire. Supposons que vous économises 4$ sur un café spécialisé par semaine, cela vous permettra de mettre 16$ par mois sur votre paiement. Vous avez annulé la chaîne des films? Cela vous permettra d’ajouter 15$ à ce paiement. Vous avez installées 25 ampoules fluocompactes, ajoutez 10$. Ces sommes s’additionnent.

10. L’effet boule de neige

L’effet boule de neige est une merveilleuse tactique dont j’ai entendu parler pour la première fois sur le blog Paid Twice. Le principe est simple: dès que vous économisez quelques sous ou que vous faites un choix économique, vous le mettez immédiatement de coté pour l’ajouter au paiement supplémentaire sur vos dettes. J’ai découvert que parmi les multiples comptes que vous pouvez utiliser sur ING Direct, il est très utile d’en utiliser un à cette fin. À l’instant où j’économise un peu d’argent ou que je fais un choix intelligent, je transfert ce montant dans mon compte « effet boule de neige ». À la fin du mois, je l’utilise pour faire un paiement plus gros sur le remboursement de mes dettes.

Par exemple: disons que je vais au restaurant 3 fois par semaine, mais que pour une journée, j’apporte les surplus de la veille, ce qui élimine un repas au restaurant. J’envoie donc 8$ vers le compte « effet boule de neige ». De la même façon, si je trouve un billet de 20$ sur la rue, plutôt que de le dépenser inutilement, je le conserve, transfert 20$ au compte et utilise ce 20$ à meilleur escient, comme pour faire l’épicerie. J’ai récemment découvert un coupon de 10% de rabais chez Target. Nous avons acheté beaucoup de biens et avons épargné environ 24$, que nous avons ajouté au compte « effet boule de neige ». À la fin du mois, ce sont 52$ que j’ai pu ajouté à mon remboursement de dettes afin de m’aider à me débarasser de mes dettes.

11. Observez vos progrès.

À chaque mois, il vaut la peine de reprendre de toutes vos dettes et de constater où vous en êtes. À travers le temps, vous pourrez constater des progrès réels. Plusieurs oeuvres traitant de finances personnelles recommandent de noter ces progrès: en prenant votre total de dettes un mois, puis le mois suivant, et ainsi de suite, afin de réellement constater l’évolution.

Pourquoi le faire? C’est très valorisant de voir les dettes descendre vers la bonne direction, plutôt que vers la mauvaise. Au départ, j’ai même utilisé une grande échelle pour constater les progrès, de 17000$ de cartes de crédit, puis arriver à 0$. Chaque mois, au fur et à mesure que ce solde descendait, je remplissait une portion de l’échelle. Cela m’aidait à me valoriser, je me sentais de mieux en mieux.

12. N’abandonnez pas la cadence

Quand vos dettes commenceront à descendre, il sera facile d’avoir l’impression que tout est sous contrôle, et vous serez tenté de relâcher les petites économies que vous faites à gauche et à droite. « Je n’ai pas besoin de faire ce paiement de dettes supplémentaires, les choses vont bien dorénavant ». C’est une FAUSSE CROYANCE, c’est ce qui vous a mené où vous êtes arrivés au départ.

Souvenez-vous, chaque fois que vous avez l’impression que vous n’avez pas besoin de continuer à rembourser vos dettes, vous vous remettez dans l’état d’esprit qui vous a mis dans le pétrin au départ. Gardez ce fait à l’esprit, jour après jour, et n’abandonnez pas. Une vie sans dettes est un état de liberté indescriptible!
 »

Eh voilà, c’était ma traduction de l’article qui s’intitulait: The Debtor’s Toolkit: Twelve Effective Tactics to Use When Tackling Debt, par Trent Hamm.

N’hésitez pas à discuter de votre expérience, soit dans le fond du baril, ou sur le chemin de la rémission.

 

 


Le coffre à outil du débiteur: 12 tactiques à utiliser lors de votre rémission (1 de 2)

Mai 12, 2008

Dans l’ordre d’idées des articles précédents, je vais vous traduire ici un article paru cette semaine sur le site The Simple Dollar qui s’intitulait: The Debtor’s Toolkit: Twelve Effective Tactics to Use When Tackling Debt, par Trent Hamm. Mes commentaires seront entre parenthèses, en italiques.

Presqu’à chaque jour, on m’écrit pour me partager des détails très personnels à propos de situations particulières face aux dettes. Certaines situations sont plutôt simples et peuvent être prises en charge sans trop de larmes. D’autres sont horribles et prendront de très grands efforts afin de les administrer.

Peu importe la situation, les principes pour se débarasser des dettes sont assez semblables. Des tactiques assez similaires peuvent être appliquées qu’il s’agissent d’un solde sur une carte de crédit de 200$ ou d’une montagne de dettes variées totalisant 250 000$.

Voici les douze tactiques que j’ai utilisées pour conquérir les dettes, et que je recommande toujours.

1. Prenez conscience de l’empleur de vos dettes.

Plusieurs personnes qui souffrent d’une situation précaire face à leur niveau d’endettement préfèrent ne pas prendre conscience de cette empleur. Ils reçoivent l’état de compte, règlent le paiement minimum, et tentent de ne pas y penser.

Il faut que cela cesse… IMMÉDIATEMENT!.

Prenez les derniers états de compte reçus pour chacune de vos dettes. Observez ces états de compte et calculez combien vous devez à ces institutions prêteuses, de même que combien d’intérêt vous payez. S’il vous est impossible de voir ces informations, contactez l’institution émettrice pour vous en informer.

C’est la clé. Il faut regarder le problème en face plutôt que de se le cacher. Si vous continuez à le cacher, vous continuez à vous convaincre que cela n’est pas un problème, alors que les intérêts vous dévorent vivants. C’est exactement ce qui arrivera! Une carte de crédit moyenne dont le solde est de 1000$, avec un taux d’intérêt de 18,9%, vous coûte 189$ par année. Augmentez ce solde et le délai sur lequel vous le maintenez et cela devient rapidement effrayant: un solde de 10 000$ sur cette carte, pendant 2 ans, vous coûte 3760$. Comparez cela à votre revenu.

Assoyez-vous, regarder le problème en face, et réalisez qu’il doit être résolu. C’est la première étape!

2. Établissez un plan

La première étape pour résoudre la situation est d’établir un plan: un plan de remboursement de dettes. J’ai traité en détail de la façon d’établir votre propre plan de remboursment de dettes par le passé (voir son article, en anglais, ou mes précédents: Rembourser vos dettes: Par où commencer? et Maintenir une seule carte de crédit…), les étapes de base sont assez simples.

Il existe deux méthodes pour établir un plan de remboursement. Le premier est celui que Dave Ramsey appelle « la technique boule de neige », où vous faites une liste de vos dettes de la moins élevée à la plus élevée et vous vous concentrez  à rembourser cette première dette, plus la suivante… Cette technique à l’effet psychologique de vous donner rapidement la gratification d’un premier succès face au remboursement de vos dettes plus rapidement, et cette valorisation positive vous portera à continuer votre remboursement avec plus d’ardeur.

La prochaine technique, celle que je préfère (Monsieur Hamm et moi-même), se base sur le taux d’intérêt. Dans ce plan, il suffit de classer toutes vos dettes du plus haut taux d’intérêt payé au plus bas. Cette tecnhique est mathématiquement plus logique (et vous fera épargner des dollars), mais ne procure pas la même gratification que la précédente.

D’une manière ou d’une autre, il vous faut connaître à la fois le montant de vos dettes et établir un ordre pour le rembourser (tel que j’en ai déjà discuté, la technique yo-yo  échoue à tout coup!). Maintenant que vous savez tout cela, vous avez un plan, il faut le mettre en pratique!

3. Rattrapez-vous

La première étape est de vous rattraper sur vos paiements. Si vous avez des retards de paiement, faites les paiements minimums jusqu’à ce que vous ayez rattrapé le retard. Sans historique de paiement régulier, il est très difficile de discuter avec les créancier en leur demander de sympathiser avec votre cause et il est très difficile d’avoir une cote de crédit viable (ce qui vous aidera sur vos autres comptes).

Si vous avez du retard, la première étape est de vous rattraper, de mettre à jour vos paiements. Vous trouverez des tactiques plus bas pour vous aider à mettre la main sur l’argent nécessaire pour faire ces paiements.

4. Négociez

Si vous êtes à jour dans vos paiements, essayez de négocier avec vos créanciers, sourtout avec les compte se cartes de crédit. Appelez-les, demandez un d’aux d’intérêt plus bas, une carte à taux réduit (J’ai un ami qui a téléphoné et téléphoné à une institution émettrice et qui ne s’est jamais fait dire qu’il existait une carte à taux réduit à  près de 10% de moins par année. Les employés ont ordre de ne jamais en parler). Faites leur savoir que vous pensez à transférer votre solde à un compte offrant zéro pourcent de financement pour une période de temps. Si la première personne qui vous répond refuse, demandez à parler à son supérieur.

Vous ne réussirez peut-être pas, mais ce que vous épargnerez sera déjà ça de gagné. (Qui ne demande rien n’a rien! Tout ou presque est négociable!) Si vous avez un solde de 10 000$ et que vous bénéficiez d’un rabais de 3% sur votre taux, vous épargnerez 300$ par année. Appliuez ce 300$ par année peut vous épargner jusqu’à 7000$ selon ce calculateur de remboursement de carte de crédit (anglais seulement).

5. Consolidez

Une autre méthode est de combiner vos dettes par une consolidation. Il existe plusieurs options: transfert de solde à zéro pourcent, consolidation de prêts étudiants, refinancement sur équité, et prêts personnels sont parmi les plus populaires.

Commencez d’abord par évaluer si votre crédit est bon. Vérifiez votre dossier de crédit, soit en le commandant en ligne, pour une vingtaine de dollars, ou en le commandant par écrit, chez Équifax, TransUnion ou autre bureau de crédit, qui doivent vous fournir votre dossier gratuitement si vous leur faites une demande écrite. Vérifiez toutes les informations. Assurez-vous d’avoir un solide historique de crédit sans retard de paiement. Si vous vous êtes assurés de ces points, votre crédit devrait être bon.

Les transferts de solde à zéro pour cent (si vous en trouvez, sans frais cachés) sont utiles pour une période prédéterminée (à la condition d’être discipliné) et sont toujours d’une durée limitée. Vous ne devriez y transférer que les soldes qui portent à un très haut taux d’intérêt.

Une autre option est de vous informer auprès de votre syndicat (ou de vos institutions financières) des options disponibles. Souvent, si vous avez un bon historique de paiement, vous pourrez obtenir un prêt personnel vous permettant de rembourser régulièrement vos dettes. (Cette option vous oblige à rembourser non seulement un paiement minimum mais aussi votre capital, sur une période de temps déterminée, contrairement à une carte de crédit qui constitue du « crédit rotatif »). Les taux d’intérêts de prêts personnels sont souvent élevés mais beaucoup moins (souvent 8-9%) que vos cartes de crédit. Ils sont utiles pour consolider la majorité de vos cartes de crédit.

Si vous êtes propriétaire, une marge de crédit hypothécaire (sur équité) pourrait être une autre option. (Je recommanderais à ceux d’entre vous qui se savent indisciplinés d’opter plutôt pour un refinancement hypothécaire de type prêt à terme, puisque cela vous oblige à mettre fin éventuellement à vos dettes, plutôt que de vous permettre de ne payer que les intérêts.) Cette option vous permettra de consolidé la majorité de vos dettes.

Toutes ces options modifieront votre plan de remboursement. Vous devrez modifier l’ordre de vos dettes, en tenant compte de l’option de remboursement choisie (celle en fonction en montant ou celle en fonction du taux). Ajustez vos compte de façon à verser les montants supplémentaires au bon endroit.

6. Trouvez de l’inspiration

Le remboursement de dettes peut être long, lent… Sans source d’inspiration ou de motivation, il peut être très difficile de maintenir le cap à travers le temps. Trouvez des sources de motivation, quelque chose à contempler pendant le processus. Pourquoi faites-vous tous ces efforts? La réponse à cette question vous indiquera cette inspiration.

Ma motivation a toujours été ma famille. Mon fils, et plus récemment ma fille. Ils me font réaliser que le futur est vaste, que les choix que je fais aujourd’hui définissent la réalité de demain. Ils me démontre que qu’est l’amour inconditionnel, et que ces étapes difficiles ne font pas de poids devant cette réalité.

Je conserve toutes mes cartes de crédit enveloppées dans une photo d’eux, afin de garder cette image à l’esprit quand je dépense.

(Pour vous, en quoi consiste cette inspiration? La liberté, l’impression de vous libérer d’un boulet, la sagesse, l’évolution, le contentement? La fin d’un cycle de culpabilité?)

 La suite de cet article suivra prochainement… Bon travail


Maintenir une seule carte de crédit…

Mai 4, 2008

B) Utilisez une seule carte de crédit

Vous reconnaîtrez peut-être beaucoup d’avantages à cette option. Cependant, gardez toujours en tête qu’il s’agit d’une option plus risquée demandant davantage de discipline. Si vous constatez qu’elle ne vous convient pas, abandonnez-la immédiatement. Je comprends que l’attraît des nombreux programmes de récompenses peut être excitant, mais cet avantage est minime comparé à celui de vivre sans dettes!

Avec cette option, vous allez choisir une carte à votre goût, selon vos besoins, laquelle vous utiliserez au cours du mois pour vos dépenses, et laquelle vous rembourserez EN TOTALITÉ lorsque l’état de compte vous sera acheminé.

Pour la choisir, prenez en considération les points suivants:

1) le montant autorisé est il suffisant pour couvrir toutes les dépenses que vous y chargerez au cours du mois?
2) le montant autorisé est il suffisamment limité afin d’éviter que vous ne puissiez la rembourser en entier lors de la réception de l’état de compte?
3) s’agit-il d’une carte qui vous permet d’accumuler des points ou des dollars ou autre forme de récompense?
4) est-elle acceptée à la majorité des endroits où vous ferez vos achats?
5) ne tenez pas compte du taux d’intérêt ni du paiement minimum, puisque vous les acquitterez en entier à chaque mois.

Après avoir évalué tous ces critères, choisissez CELLE qui convient le mieux à vos besoins.

À partir de ce moment, faites comme dans l’option précédente. CESSEZ d’utiliser TOUTES vos cartes de crédit (y compris celle que vous avez choisie). Compilez tous les comptes sur un fichier excel ou une feuille de papier, en observant attentivement les états de compte.

Inscrivez-y, en colonnes:

1) Le nom de la carte
2) Le taux d’intérêt
3) Le montant de la dette
4) Le paiement minimum exigé mensuellement en % (multiplié par 12) (Les marges de crédit n’en ont habituellement pas)
5) Le nombre obtenu en soustrayant le taux d’intérêt au paiement minimum multiplié par 12
6) Le paiement minimum

Une fois la totalité de vos dettes compilées ainsi, refaites la liste pour les classer dans l’ordre suivant:

1) En premier, mettez le compte que vous avez choisi d’utiliser régulièrement.
2) ensuite, mettez les comptes dont la colonne 5 est dans le négatif, la plus basse en premier. En cas d’égalité, classez ceux dont le taux d’intéret est le plus haut en premier et en cas d’égalité encore, classez en premier ceux dont le solde est le plus bas.
3) Ensuite, classez les cartes selon leur taux d’intérêt annuel, en classant du plus haut taux au taux le plus bas.

Maintenant que vous avez cette liste, procédez ainsi:

1) Le premier mois, faites le paiement minimum exigé sur toutes vos dettes*
2) Les mois suivants, faites le paiement minimum exigé sur toutes vos dettes excepté la première
3) Sur la première, faites le paiement minimum en prenant soin d’ajoutez les 10% de votre salaire mensuel calculé plus tôt.
4) Idéalement, faites en sorte que ce montant (le paiement minimum plus 10% des revenus) est transféré automatiquement sur le compte à chaque mois, ou au moins 4 jours avant que le paiement soit dû.
5) Dès que vous aurez fini de rembourser la première dette sur la liste, commencez à l’utiliser. Vous devrez peut-être contacter la compagnie émettrice de la carte pour adapter le crédit autorisé à vos besoins. Avec une carte vide, il sera plus facile de négocier et de prétendre que vous irez chercher ailleurs s’ils ne vous accordent pas ce que vous voulez! ACQUITTEZ TOUJOURS LE COMPTE EN ENTIER, ET NE VOUS LAISSEZ PAS TENTER PAR DES OFFRES DE TRANSFERT DE SOLDE (du moins, à ce stade. Les transferts de solde peuvent être très dangereux pour votre cote de crédit si vous ne les utilisez pas correctement ou que la discipline est insuffisante pour les utiliser)! Ce ne serait pas dans votre avantage. Vous avez enfin une carte de crédit repayée en entier! Célébrez!
6) Ensuite, prenez le total du versement minimum de la première dette additionné du 10% de vos revenus et appliquez le tout à la deuxième dette sur la liste, en plus de son paiement minimum.
6) Agissez ainsi jusqu’à ce que toutes les dettes de la liste soient remboursées
7) Réjouissez vous de TOUTES les réussites au cours du processus! Rayez celles qui ont été remboursées.

* Avec le 10% de vos revenus du premier mois, constituez un coussin dans votre compte en banque afin d’automatiser tous vos transferts, et d’éviter d’être à découvert. Pour simplifier la gestion, vous pouvez programmer les versements minimums aux dates d’échéance, avec une récurrence mensuelle. Pour la première dette, programmez le prochain versement une seule fois, puis, pour le mois suivant, programmez le montant du paiement minium plus 10% de vos revenus, avec la récurrence mensuelle. Je ne vous le dirai jamais assez: l’automatisation est la clé! Ajustez vos versement mensuels au fur et à mesure que vous éliminerez vos dettes, en appliquant toutes les sommes à la première dette encore impayée.

Jusqu’à ce que vous ayez remboursé la première carte de crédit, assurez-vous de payer en argent comptant ou par carte de débit toutes vos dépenses. Par la suite, chargez-les à la carte de crédit que vous avez sélectionnée. Maintenez tous les autres paiements minimums sur les autres dettes.

À force d’expérimentation, vous établirez la meilleure façon pour vous de payer toutes vos dépenses. Malgré le choix de continuer à utiliser ne serait-ce qu’une carte de crédit, il se peut que les tentations soient trop grandes et que vous deviez revenir à une façon plus stricte de rembourser vos dettes. Dans ce cas, je vous suggère de consulter les méthodes proposées dans l’article précédent. Ne vous entêtez pas à maintenir la méthode proposée ici. Ne le faites surtout pas si cela vous oblige à vous culpabiliser.

Dans tous les cas, vous choisirez peut-être tout de même de payer les dépenses fixes à l’aide d’argent que vous possédez déjà. Ainsi, je vous suggère de toujours CONTRÔLER vous-même les sorties de fonds à l’aide du portail de votre institution financière sur Internet, plutôt que par débit/retrait direct, préautorisés.

Peu importe l’option pour laquelle vous pencherez, gardez en tête que la pire chose que vous puissiez faire sera de jouer au « Yo-yo ». Le fait de payer un peu à gauche et à droite sur plusieurs cartes complique beaucoup la gestion, encore plus si vous continuez à utiliser certaines cartes. EIle ne vous permet d’ailleurs pas de réaliser les progrès que vous effectuez. Il est donc important de fixer un montant, qu’il soit de 10% de vos revenus, de plus ou de moins, et de s’y tenir pour le verser sur chacune de vos dettes, dans l’ordre que nous avons prédéterminé.

Rome ne s’est pas construite en un jour et des habitudes en matière financière requièrent beaucoup de discipline. IL EST TRÈS PEU PROBABLE QUE VOUS RÉUSSIEZ DU PREMIER COUP À ÉTABLIR UN BUDGET ET UN PLAN DE REMBOURSEMENT DE VOS DETTES. Ne vous en faites pas, c’est à force d’essais et d’erreurs que vous arriverez à établir un plan dans lequel vous êtes à l’aise.

Ne lâchez pas!


Rembourser vos dettes: Par où commencer?

Mai 1, 2008

Maintenant que vous avez ouvert les yeux sur la quantité de dettes et le temps qui vous sépare du moment où vous n’aurez plus de dettes, voici comment agir pas à pas: (ces techniques semblent être inspirées des écrits de Dave Ramsey, mais j’ai aussi lues des techniques semblables dans les écrits de Robert T. Kiyosaki ou sur plusieurs sites de finances personnelles telles que MSN ou TheSimpleDollar.com.

Selon votre situation, je vous propose deux options:

A) L’option Payez tout en comptant

B) L’option Payez tout avec 1 seule carte de crédit, en respectant un budget déterminé (à voir bientôt)

Si votre situation est si critique, par exemple, si vous n’avez pas 10% de vos revenus de disponible pour votre remboursement de dettes, si votre budget est très serré ou si vous n’avez que très peu de discipline, la première option est pour vous.

Si par contre, vous êtes très disciplinés, la seconde peut être une bonne option.

Au cours de deux prochains exercices, je ferai toujours référence à 10% de vos revenus mensuels. J’en ai déjà discuté plus tôt (voir De l’abstrait au concret et Projet de distribution des revenus), cependant, il se peut que pour vous, ce pourcentage soit différent: en plus ou en moins. L’important est de créer l’habitude, de la rendre automatique, peu importe le montant ou le pourcentage.

Je ne suis aucunement spécialiste en faillite ou autre forme d’annulation ou de remboursement partiel de vos dettes. Cependant, je dois vous mentionner que si toutes vos dettes vous semblent impossible à rembourser, si votre situation est très précaire ou si vous savez que vous n’aurez pas la discipline pour prendre les moyens nécessaires afin de les rembourser, vous pouvez aller consulter un spécialiste en insolvabilité. Vous pouvez aussi magasiner ces professionnels et consulter vos proches ou autres personnes pour recevoir des références car certains d’entre eux n’ont pas la même… disons… conscience.

A) Payez tout en comptant

Avec cette option, dès que vous entreprenez le remboursement de vos dettes, vous vous engagez à ne plus utiliser aucune carte ou marge de crédit. Elle devront demeurer bien cachées à la maison ou pourront être littéralement CONGELÉES dans un bloc de glace, pour éviter que vous ne puissiez vous en servir.

La première étape est de compiler tous les comptes sur un fichier excel ou une feuille de papier, en observant attentivement les états de compte.

Inscrivez-y, en colonnes:

1) Le nom de la carte
2) Le taux d’intérêt
3) Le montant de la dette
4) Le paiement minimum exigé mensuellement en % (multiplié par 12) (Les marges de crédit n’en ont habituellement pas)
5) Le nombre obtenu en soustrayant le taux d’intérêt au paiement minimum multiplié par 12
6) Le paiement minimum

Une fois la totalité de vos dettes compilées ainsi, refaites la liste pour les classer dans l’ordre suivant:

1) En premier, mettez les comptes dont la colonne 5 est dans le négatif, la plus basse en premier. Ceux-ci sont habituellement des cartes de crédit de magasins qui chargent le plus haut taux d’intérêt et dont le paiement minimum n’est pas suffisant pour couvrir les frais d’intéret à chaque mois, de sorte que le solde augmente et que le coût de l’intérêt est cumulatif. Personne ne veut voir l’intérêt cumulatif jouer contre lui ainsi! En cas d’égalité, classez ceux dont le taux d’intéret est le plus haut et en cas d’égalité encore, classez en premier ceux dont le solde est le plus bas.

2) Ensuite, classez les cartes selon leur taux d’intérêt annuel, en classant du plus haut taux au taux le plus bas.

Maintenant que vous avez cette liste, procédez ainsi:

1) Le premier mois, faites le paiement minimum exigé sur toutes vos dettes
2) Les mois suivants, faites le paiement minimum exigé sur toutes vos dettes excepté la première
3) Sur la première, faites le paiement minimum en prenant soin d’ajoutez les 10% de votre salaire mensuel calculé plus tôt.
4) Idéalement, faites en sorte que ce montant (le paiement minimum plus 10% des revenus) est transféré automatiquement sur le compte à chaque mois, ou au moins 4 jours avant que le paiement soit dû.
5) Dès que vous aurez fini de rembourser la première dette sur la liste, rayez la avec soulagement, prenez le total du versement minimum de la première dette additionné du 10% de vos revenus et appliquez le tout à la deuxième dette sur la liste, en plus de son paiement minimum.
6) Agissez ainsi jusqu’à ce que toutes les dettes de la liste soient remboursées
7) Réjouissez vous de TOUTES les réussites au cours du processus!

Avec le 10% de vos revenus du premier mois, constituez un coussin dans votre compte en banque afin d’automatiser tous vos transferts, et d’éviter d’être à découvert. Pour simplifier la gestion, vous pouvez programmer les versements minimums aux dates d’échéance, avec une récurrence mensuelle. Pour la première dette, programmez le prochain versement une seule fois, puis, pour le mois suivant, programmez le montant du paiement minium plus 10% de vos revenus, avec la récurrence mensuelle. Je ne vous le dirai jamais assez: l’automatisation est la clé! Ajustez vos versement mensuels au fur et à mesure que vous éliminerez vos dettes, en appliquant toutes les sommes à la première dette encore impayée.

Pour TOUTES vos autres dépenses, assurez-vous de les payer en argent comptant ou par carte de débit. Je vous suggère de payer les dépenses fixes par carte débit, en contrôlant vous-même la sortie du montant à l’aide du portail de votre institution financière sur Internet, plutôt que par débit/retrait direct, préautorisés dans votre compte de banque ou carte de crédit (rappelez-vous, vous ne devez plus les utiliser!). Retirez ensuite, au plus une fois par semaine, le montant préétabli de vos dépenses variables (cafés, collations, dîner au restaurant (occasionnel!), épicerie, essence, etc.), en prenant soin de laisser votre carte guichet à la maison les autres jours.

De cette façon, avec très peu d’efforts, vous reprendrez le contrôle de vos finances.

Demain: L’option avec une seule carte de crédit


Attaquer vos dettes

Mai 1, 2008

Maintenant que nous avons parlé de plans pour vous remettre sur le chemin de la réussite, il faut s’attaquer DIRECTEMENT aux dettes. Peu importe la quantité, il est possible de les rembourser à force d’efforts soutenus.

Avec la division des revenus telle que montrée dans les articles précédents, vous êtres en meilleure position pour rembourser vos dettes tout en consacrant une portion de vos revenus à votre bien-être, à vos plaisirs, à votre bonheur.

Je vous invite à consacrer, au surplus des paiements minimums exigés par les entreprises de crédit, (habituellement 2 ou 3% du solde), un minimum 10% de vos revenus au remboursement de vos dettes.

Par exemple, si vos dettes sont équivalentes à vos revenus nets, soit 30 000$, nous allons faire l’exemple avec un taux annuel de 19%, un remboursement minimum exigé de 3% et un effort de remboursement de 10% du revenu net: (le 19% d’intéret et 3% de remboursement minimum est courant dans les comptes de cartes de crédit de type Visa ou MasterCard)

Total des dettes Taux int. moyen Intérêt par mois Paiement min. en % Paiement minimum (toutes dettes confondues) Appliqué au capital (négatif = endettement)
30000 19 475 3 900 425
           
           
Revenus nets annuels Revenus par mois % des revenus représente: Appliqué au capital Appliqué au capital
30000 2500 10 250 250 250
           
        Montant à mettre sur vos paiements: Total appliqué au capital
        1150 675
           
        Nombre de mois avant paiement complet Nombre d’années avant paiement complet
        44.44 3.7

 Prenons ensuite l’exemple suivant, où les dettes sont de 40 000$, le revenu net de 30 000$, et un taux d’intérêt de 29% et versements minimums de 2%, toujours avec l’effort de remboursement de 10% des revenus net: (29% d’intérêt par année, 2% du paiement minimum sont des taux courants dans les compte de crédits chez les détaillants de type Sears, La Baie, etc. à la base, les paiements minimums ne suffisent aucunement à couvrir les intérêts de sorte que l’individu qui fait les paiements minimums s’enslise constamment)

 

Total des dettes Taux int. moyen Intérêt par mois Paiement min. en % Paiement minimum (toutes dettes confondues) Appliqué au capital (négatif = endettement)
40000 29 966.67 2 800 -166.67
           
           
Revenus nets annuels Revenus par mois % des revenus représente: Appliqué au capital Appliqué au capital
30000 2500 10 250 250 250
           
        Montant à mettre sur vos paiements: Total appliqué au capital
        1050 83.33
           
        Nombre de mois avant paiement complet Nombre d’années avant paiement complet
        480 40

Dans cet exemple, si aucun effort de remboursement n’est fait, les versement du paiement minimum ne couvre pas l’intéret de sorte que l’institution perçois un intérêt (composé même) de la différence soit 5% (Paiements minimums: 2% X 12 mois = 24%, taux chargé: 29% différence: 5%).

Ainsi, au rythme des taux à 19%/3%/10%, la règle générale est à l’effet que si vous avez des dettes représentant la moitié de vos revenus annuels, il vous prendra 2 ans et 8 mois pour les rembourser.

Si vous avez autant de dettes que de revenus annuels nets, il vous faudra approximativement 3,7 ans pour les rembourser.

Si vous avez deux fois plus de dettes que vos revenus bruts annuels, il vous faudra environ 4 ans et demi pour les rembourser… Il est sage de commencer bientôt pour atteidre rapidement le soulagement d’une vie sans dettes.

Les exemple précédents sont des cas extrêmes de taux. Les taux moyens que vous payez sont probablement plutôt autour de 15 à 19%. Ceci facilite votre effort de remboursement, si vous n’ajoutez aucune dépense aux cartes!

Je vais bientôt vous fournir un outil que vous pourrez utiliser pour calculer, à votre rythme, le temps qui vous sépare de la vie sans dettes. Insérez-y seulement le crédit non garanti de type cartes de crédit ou marges de crédit (ces dernières n’ont souvent aucun paiement minimum exigé de sorte que le capital est toujours le même si vous n’y mettez pas du votre).

Nous regarderons aussi, dans le prochain article, une proposition de stratégie pour accélérer le tout et quelques conseils pour éviter de vous enliser.


De l’abstrait au concret

avril 28, 2008

Maintenant que vous avez une bonne connaissance de votre situation financière, attaquons-nous à votre situation particulière.

Prenez vos revenus mensuels et divisez les ainsi:

Prenez un montant équivalent à 10 % de vos revenus et mettez les dans un compte d’épargne. Ce seront vos investissements à long terme, votre poule aux oeufs d’or. Il est sage de ne jamais lui toucher que pour l’investir. Vous pourrez éventuellement choisir les types d’investissements que vous désirez effectuer (sans risque, risque modéré ou élevé, immobilier (une maison ou des immeubles à revenus), bons d’épargne, actions ou fonds mutuels, prêts d’argent à des particuliers, démarrage de votre entreprise, etc. En attendant, je vous recommande de le mettre dans un compte d’épargne sans frais, à votre institution financière ou chez ING Direct. J’utilise leurs services depuis un moment déjà et j’ai toujours été satisfaite de leur service et de leurs produits. Je reçois 3,3% sur les sommes que j’y dépose, et j’ai accès à ces sommes dans un délai aussi court que 48 heures. Drôlement intéressant.

Ensuite, à l’aide des exercices réalisés dans les articles précédents ( Regarder vers ses buts, ses aspirations, ses valeurs , Définir ses buts) fixez un montant raisonnable pour être en mesure de faire les choses qui se sont avérées les plus importantes pour vous. Vos raisons de vivre. Par exemple, si voyager est la chose la plus importante pour vous, il s’agit de déterminer combien de voyages il est raisonnable de faire, compte tenu de la situation financière dans laquelle vous êtes actuellement, dans la prochaine année. Je comprend qu’il va y avoir un IDÉAL, mais il faut y aller de façon RAISONNABLE. Si vous lisez encore ces lignes, vous n’avez pas encore atteint cet IDÉAL et il vous faut encore vous redresser! Disons qu’un voyage par année est raisonnable. Fixons le montant de ce voyage à 2400$ par année. Il faut donc mettre 200$ par mois de côté pour accumuler suffisamment d’argent pour partir dans 12 mois. Vous pourriez faire de même pour plusieurs choses: telle portion pour voyage, telle autre pour un saut en parachute, etc. Cette catégorie représente la catégorie LTSS: épargne pour dépenses à long terme. Elle représente environ 10%. Vous devriez inclure ici un bon pourcentage pour remboursement de dettes. Ce sont des plaisirs que vous avez déjà savourés et qu’il reste à payer. Le remboursement de dettes est une étape cruciale pour votre redressement. Mais il faut quand même prendre soin de votre personne afin d’éviter de rechuter. Nous en discuterons davantage un autre jour.

La prochaine étape est aussi très utile. L’expérience, aussi ésotérique qu’elle puisse être, m’a démontré que le fait de donner permet de recevoir. Je ne dis pas que c’est automatique ni qu’il s’agit d’une science exacte, mais les retombées de mes dons ont été plus que bénéfiques! Pour les besoins de la cause, j’utilise 5% de dons caritatifs aux causes qui me tiennent à coeur (dans mon cas, c’est l’environnement, l’écologie) et 5% pour les cadeaux usuels: fêtes, noël, autre. Ce 10% sert donc à redonner à la vie. Redonner se fait parfois au départ et parfois à la suite des événements, comme l’oeuf est à l’origine de la poule et la poule à l’origine de l’oeuf!

Il est maintenant temps de déduire vos dépenses fixes: il s’agit du volet stable de vos dépenses dites nécessaires. Tout ce qui peut se payer automatiquement, dont vous connaîssez le montant mensuel ou la moyenne annuelle. Les frais d’habitation (loyer ou hypothèque, électricité, téléphone, …), de déplacement (voiture, assurances, transport en commun, etc.)… Mais aussi des frais minimums sur les remboursements de dettes.

Il faut ensuite déduire les dépenses variables: épicerie, essence, vêtements, restaurant. Tel que mentionné précédemment, les dépenses nécessaires devraient représenter environ 50%. Ces dépenses variables ne devraient donc pas dépasser la différence entre les dépenses fixes et ce 50%. C’est souvent ici qu’il y a le plus de travail à faire pour réduire les dépenses.

J’ai déjà entendu: « Quand on cesse d’apprendre, on commence à vieillir ». Je dirais même qu’on cesse de vivre. Ainsi, je ne puis faire autrement que de prôner l’éducation et l’apprentissage de tous les types. Les prochains 10% pourront être utilisés pour acheter des livres, prendre des cours, retourner à l’école… Pour ma part, cette portion est beaucoup réduite, probablement parce que cette dépense vient tout juste de sortir de ma portion « nécessités » puisque j’ai terminé mes études universitaires il n’y a pas si longtemps. Vous pourrez aussi la réduire si votre employeur vous fournis l’opportunité de suivre des formations ou si vous n’avez pas autant de soif d’apprendre par des moyens coûteux: les livres sont gratuits à la bibliothèque, le « street smart » est sans prix, etc. Vous pourrez donc reporter ces dollars inutilisés sur le remboursement de dettes, puis sur l’épargne, en espérant qu’elle ne soient nécessaires pour vos dépenses nécessaires…

Le 10% suivant pourrait se voir réduit si vous comptez rembourser un maximum de dettes et que le moral est bon. Un 5% pourra être utilisé à cet effet. Il reste ensuite 5% qui peuvent être utilisés sur des petits (ou plus grands) plaisirs de la vie. Ce peut être un souper gastronomique, une fin de semaine dans le nord, une soirée seuls avec les enfants auprès d’une gardienne, un vêtement de haute couture, une métamorphose beauté, ou simplement un bon repas de fruits de mer à la maison… Ces 10% sont souvent inclus dans les dépenses variables. Il est quant à moi dommage de ne pas reconnaître leur particularité et de ne pas savoir les savourer pleinement! C’est ici que l’on peut se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Profitez en! Tel que j’en ai discuté précédemment, c’est ici que l’on investit dans la SATISFACTION. Allez-y, SAVOUREZ.

Selon vos revenus, je comprends que ces pourcentages puissent être idéalistes, ou impensables. Je crois par contre qu’il est primordial d’accorder à chaque type de dépenses qui ne font pas partie des dépenses nécessaires une place importante afin de jouir de la vie au fur et à mesure.

Si vos besoins étaient supérieurs au 50%, je vous invite donc à fixer ce pourcentage (par exemple, à 70%) et à rediviser les 30% qui restent proportionnellement: 30% divisés en 5, 6% par catégorie plutôt que 10%. Cette situation est soit dûe à une trop grande quantité de dettes, à un train de vie trop élevé ou à un salaire insuffisant. En appliquant les principes discutés dans les articles précédents, ces problèmes risquent fort de s’amoindrir et il sera important de rajuster le tir au fur et à mesure.

De la même façon, si vos revenus ou vos dépenses sont telles que vos dépenses nécessaires sont inférieures à 50%, je vous invite à rediviser votre disponibilité restante, mais en augmentant en priorité la portion consacrée aux investissements. Cette catégorie peut facilement atteindre 20% de vos revenus. Elle vous permettra d’avoir un coussin, de vous rassurer, de savoir qu’une sécurité existe pour vous aussi. Vous pourrez  ensuite encourager la portion consacrée à l’atteinte de rêves ou d’aspirations de votre vie. C’est souvent beaucoup ainsi que l’individu se définit. Par la suite, la prochaine catégorie à prioriser serait probablement celle des dons caritatifs: plusieurs ouvrages recommandent des dons caritatifs avoisinnant 10% des revenus. Je  viserais cette proportion, tout en conservant 5% pour les cadeaux d’usage.

Dans le cas où la priorité veut être mise sur le remboursement de dettes, je vous invite à mettre un minimum de 10% de vos revenus sur le remboursement de dettes. Ce 10% sera puisé en priorité dans les comptes d’épargne à long terme et d’amusement, et sera au surplus des paiements minimums dûs sur vos cartes de crédit. Dans le premier puisque cela doit être un but à long (ou moyen) terme, et dans le second puisque ce sont souvent des extras qui ont été chargés aux comptes de carte de crédit et qu’il s’agissait de gratifications « pré-épargne » dont les moyens se sont avérés insuffisants.

 Nous regarderons des exemples concrets dans les prochains articles.


Projet de distribution des revenus

avril 19, 2008

Avant de continuer à regarder vos dépenses, je vous propose un « barème d’allocation des ressources ». Je me suis inspirée pour se faire d’un livre que j’ai lu et qui s’intitule: « Secrets of the Millionaire Mind » de T. Harv Eker. Je ne crois pas que ces allocations soient obligatoires, mais elles m’ont beaucoup aidé à déterminer où telles sommes devaient aller et où je devais en consacrer davantage.

Voici son allocation: (il appèle cette technique les « Jarres », en ce sens qu’il recommande de diviser chaque monants et de les accumuler dans des Jarres individuelles).

10%: FFA (Financial Freedom Account): Compte de liberté financière (investissements)

50%: Necessities: Nécessités, dépenses fixes et obligatoires

10%: EDU (Education): Éducation, études

10%: LTSS (Long Term Saving for Savings): Épargne à long terme pour dépenses à venir

10%: GIVE: Dons de tous genres

10%: PLAY: Amusement

Ces pourcentages fonctionnent pour les gens qui reçoivent un chèque de paie net. Pour ceux qui sont à leur compte, il est recommandé de retirer d’ABORD un premier 30% de tous les revenus afin de payer l’impôt.

Voici comment je les interprêtes:

Investissement: Dans plusieurs écrits, on recommande de « se payer en premier ». Il s’agit habituellement d’un 10% de nos revenus nets qui est déduit dès l’arrivée du chèque de paye (pour ceux qui sont à leur compte, ces pourcentages seront toujours déduits de ce qui reste après le retrait des 30% pour l’impôt). Ce compte est accumulé pour réaliser des investissements divers: bons d’épargne, fonds mutuels, REER, bourse, immobilier, démarrage d’une entreprise, etc. J’élargis toujours le concept afin d’inclure une mise de fond sur une maison ou un condo.

Quand on se paie TOUJOURS en premier, les avantages sont nombreux: La somme des 10% permet éventuellement de dépasser celui des dettes, ce qui permet d’augmenter notre actif et notre valeur financière nette, on s’assure de toujours avoir l’argent disponible pour investir dans notre avenir (contrairement à budgetter tout et à économiser « ce qui va rester » s’il en reste), on établit des priorités dans nos dépenses…

Nécessités: je ne crois pas que cela nécessite beaucoup d’explications. Cependant, il est important de mentionner que si vos dépenses sont déficitaires, il faut ABSOLUMENT que ces nécessités soient NÉCESSAIRES. On ne peut y inclure des dépenses superflues. Il s’agira de trouver dans les autres catégories un lieu pour ces dépenses moins nécessaires…

Éducation: Ce poste est simple à décrire, mais il est souvent négligé. Si votre employeur vous permet de participer à divers formation, ce poste peut être diminué. J’y inclus de façon générale: tout livre qui m’apprend des choses, toute formation, conférence, cours, … Il est fort probable que ce poste ne soit pas entièrement utilisé… Il est alors important de transférer ces % inutilisés dans d’autres postes de votre choix. Je recommande à ceux et celles qui convoitent un retour aux études de contribuer assurément à ce poste.

Épargne à long terme: Ce compte est utilisé afin d’économiser pour des dépenses futures: un compte surprises ou imprévus, un voyage, un systèmes de cinéma maison, de nouveaux meubles… Ce compte permet d’éviter d’acheter à crédit et d’accumuler les sommes AVANT d’acheter un objet. C’est aussi un compte où on peut économiser pour certains buts dont nous rêvons.

Dons: Depuis longtemps, la religion suggère de faire don de 10% de ses revenus à la communauté habituellement religieuse. J’élargis ce concept et inclus donc les cadeaux faits aux gens qui nous entourent: parents, enfants, amis, collègues… Je partage donc ce compte en 2: J’économise les sommes pour des cadeaux de fêtes, de noël, ou autre occasions. Je ne passe donc plus janvier et février dans le rouge et l’inquiétude. J’économise aussie les sommes pour faire don à des organismes qui encouragent des causes qui me tiennent à coeur. Je crois fermement qu’il faut donner pour recevoir et apprendre à recevoir pour apprendre à donner. Je pratique donc les deux! Aussi ésothérique que cela puisse paraître, la majorité de mes dons se sont suivis par des retombées économiques remarquables.

Amusement: Parce qu’il faut s’amuser dans la vie! Pour l’auteur du livre, ce concept est utilisé pour dilapider dans des folies de millionnaire afin de créer le sentiment et d’attirer la situation de fait. Il propose donc d’utiliser ces sommes dans des dépenses luxueuses et de savourer ces aventures. J’élargis par contre ce concept et vous invite à le faire, spécialement si vous avez de la difficulté à joindre les deux bouts. Vous pouvez y inclure un resto en famille si cela ne se produit jamais, des soins esthétiques particuliers, coupe de cheveux chez un coiffeur réputé, le fait d’acquérir un animal de compagnie et de déduire les dépenses ici… Bref, c’est un compte pour se faire PLAISIR!!!

Dans le prochain article, je vous présente comment utiliser ces Jarres…


 


Budget profitable ou déficitaire?

avril 7, 2008

Suite à l’évaluation de vos dépenses, qui aura probablement pris plusieurs heures, vous avez réalisé si vous étiez profitables ou déficitaires. J’espère que cela ne vous a pas causé d’insomnie. Je souhaite à chacun de vous que vos finances soient profitables, cependant, il est important de se souvenir que l’univers n’aime pas le vide et que toute disponibilité de fonds est souvent noyée par une dépense ou l’autre.

Si votre budget est profitable, il faut absolument trouver des endroits où acheminer ces sommes pour éliminer au maximum la disponibilité. Nous verrons bientôt des options pour le faire.

Si, au contraire, il est déficitaire, il est grand temps de prendre les choses en main. Pour se faire, deux options s’offrent à vous: augmenteer les revenus ou diminuer les dépenses. Une combinaison des deux est idéale, mais nous avons souvent plus de contrôle sur nos dépenses que sur nos revenus. Il faut donc prendre chaque poste de dépenses et évaluer chacun d’eux pour en juger la nécessité, la possibilité de le réduire, mais surtout, le niveau de satisfaction qu’il procure (voir Investir dans la satisfaction).

En ce qui a trait aux dépenses fixes, par exemple, prenons la cablodistribution. Avez-vous réellement besoin d’avoir la télévision? Avez-vous réellement besoin de tous ces canaux? Un autre fournisseur pourrait-il vous fournir les mêmes services pour moins cher? Les clients fidèles sont souvent pénalisés chez les fournisseurs car ils ont leur habitudes de consommation et qu’ils ont déjà ce dont ils ont besoin alors que les nouveaux clients pourront souscrire à plusieurs services… Ça vaut la peine de magasiner et d’essayer. Pour ma part, je déteste les commerciaux! Cela m’exaspère! Je trouve que cela ne fait que casser le suspense. Alors, je préfères investir dans la location ou l’emprunt de films ou de télésérie ou leur achat, ou même dans les soirées au cinéma. Un compte de cablodistribution, dans le moins cher, est autour de 43 $. Si je vais au cinéma une fois par mois, que je loue 1 ou 2 dvd par semaine et que j’emprunte une télésérie (CSI par exemple) par mois, j’arrive à 32$ de location, 10$ de cinéma et 0$ de télésérie puisque je l’emprunte j’occupe donc 42 heures de mon temps, sans commerciaux, sans frustration, sans tentation et je l’apprécie drôlement plus. Cela fait quand même 10 heures de cinéma/télévision par semaine. Mais c’est moi! Je ne suis pas une grande amatrice de télévision. Le mois suivant, je vais peut-être acheter une télésérie, ce qui me permettra de la prêter ensuite. Je pourrai même inviter les amis à qui je compte la prêter et préparer un souper entre amis, une occasion pour se voir.

Avez-vous réellement besoin de deux voitures neuves ou en location? Dépendamment des foyers, il est très fréquent qu’un membre de la famille ait davantage besoin d’un véhicule pour se déplacer que l’autre. Il serait utile d’avoir une voiture plus récente et une voiture plus ancienne. La première étant pour la personne qui s’en sert le plus et la seconde, pour les petits déplacements ou pour  celui ou celle qui travaille le plus près de la maison ou se déplace en transports en commun. L’industrie automobile se plaît à nous faire croire que les voitures plus anciennes sont moins sécuritaires, plus dispendieuses en entretien… Mais avez-vous déjà fait le décompte? La probabilité pour qu’une voiture plus ancienne coûte aussi cher qu’une voiture neuve, financée ou louée, est plus que minime. Si cela arrive, c’est seulement par malchance, et peut-être pour quelques mois seulement, pas 72! Les coûts d’assurances sont d’ailleurs beaucoup plus élevés sur les véhicules neufs. De nombreuses options s’offrent d’ailleurs à ceux qui veulent couper une voiture: les transports en communs, qui vous permettent par la même occasion de lire un bon livre ou de relaxer, le covoiturage, le service Communauto… Je dois l’avouer: je ne me revalorise pas particulièrement à travers une carosserie!

D’autres dépenses fixes peuvent devenir plus flexibles par de petites attentions: éteindre les lumières, baisser la température lorsque l’on quitte et la nuit (cela favorise d’ailleurs un meilleur sommeil, quant à moi), installer des termostats électroniques, utiliser des appareils écoénergétiques, colmater les fuites, etc.

Pour le téléphone cellulaire, il est utile de regarder le contrat et d’évaluer nos besoins au fur et à mesure qu’ils évoluent: la tant populaire messagerie texte peut s’additionner à la longue, le dépassement de forfait fait souvent mal et une simple réévaluation avec le fournisseur, au cours d’un appel au soutien à la clientèle peut réellement rapporter (prenez votre mal en patience!). Encore une fois, magasinez! Il est maintenant possible de quitter une compagnie pour une autre en conservant votre numéro de téléphone!

Le téléphone à la maison peut maintenant offrir d’autre options: le seul fournisseur du Québec a dû laissé la place à la compétition. De simples coûts de téléphone à chaque année peuvent vous sauver des dizaines de dollars mensuellement. Les plans d’interrurbains ont évolué! Les services aussi.

Les assurances de biens: il est très utile de renégocier les plans d’assurance en comparant différents fournisseurs, en appelant des courtiers, en faisant des coups de téléphone à chaque fois que les contrats viennent à échéance. Ce temps investi est souvent très lucratif. L’augmentation de la franchise et la réduction des protections (retrait de feu, vol, vandalisme, la réduction à la responsabilité civile uniquement, etc.) permettent aussi de sauver des dollars. Une égratignure ou une bosse sur une voiture plus ancienne est moins dramatique et ne nécessite pas de réclammation. Parlant de réclammation, conserver un bon dossier de conduite et éviter les réclammations permettent aussi d’épargner.

Pensez à votre « tarif horaire » quand vous faites ces démarches: ces quelques heures vont souvent rapporter quelques dizaines voire quelques centaines de dollars par année. L’économie des dollars se calcule en dollars non imposables! La liste est longue, et les options aussi. Il ne faut pas avoir peur de négocier: rares sont les entreprises qui n’ont qu’un prix!

Toutes ces économies s’additionnent et peuvent vous aider à économiser ou à rembourser vos dettes. Ce ne sont que des dépenses fixes, imaginez les petites dépenses que vous pourrez diminuer. Plus vous retardez, plus vous payez et plus vous laissez le pouvoir dans les mains de ceux qui vous tiennent: les fournisseurs.

Nous allons prochainement traiter des dépenses variables et je compte aussi analyser quelques contrats de consommations dans un article subséquent.

C’est à mon tour de vous dire… À suivre!!!!!


Investir dans la satisfaction

avril 6, 2008

Avant de poursuivre l’analyse de l’état des revenus et dépenses, il est important d’apprendre à évaluer plusieurs aspects de notre vie en vertu du principe suivant: tout est une question d’investissement par rapport à ce que cela rapporte.

Je ne parle pas seulement d’investissements monétaires. C’est l’optimisation de ce facteur qui doit nous conduire à faire des choix qui offrent une plus grande satisfaction. Ce principe s’applique à plusieurs aspects de la vie: l’argent, le temps, l’alimentation… À travers des choix éclairés, nous voulons maximiser ce que nous apporte, en termes de satisfaction, telle ou telle option versus une autre.

Les choix qui s’offriront à nous seront souvent de type: Telle dépenses m’apportera-t-elle autant de satisfaction que le sentiment de m’approcher de mes véritables buts. Le principe sera le même en pensant à son alimentation: est-ce que ces gateaux Vachon m’apporteront vraiment satisfaction ou est-ce que je préfère conserver cette disponibilité énergitique pour une mousse triple chocolat, ou soustraire ces calories à mon poids pour conserver ou améliorer ma santé? On compense la quantité par la qualité. Est-ce que l’écoute de cette émission m’apportera réellement satisfaction plutôt que celle de dormir plus tôt et d’être en meilleur forme demain?

J’ai récemment vécu un moment où j’ai appliqué le principe. Un soir, le souper était prêt et j’écoutais une émission de télévision. On m’appelait pour que je rejoigne la famille afin de partager le repas. Je tenais à écouter la fin de l’émission, mais j’ai réalisé que la satisfaction d’écouter la fin de l’émission serait moindre que celle de souper en bonne compagnie. La famille était plus importante pour moi que la télévision.

 Il est important d’apprendre à faire ces choix quotidiennement pour agir en fonction de ses valeurs et atteindre ses véritables buts. Les diversions sont nombreuses dans notre société de consommation! Il est facile de croire que telle ou telle voie est celle de la satisfaction, alors qu’il s’agit plutôt d’un besoin illusoire.

Bonne évaluation!